Covid-19 | 90ème semaine… Et malheureusement c’est la pagaille !

Covid-19 | 90ème semaine… Et malheureusement c’est la pagaille !

Covid-19 | 90ème semaine… Et malheureusement c’est la pagaille ! 2560 1707 Sylvain

90ème semaine… Et malheureusement c’est la pagaille !

Nous vous disions que l’horizon s’annonçait restrictif ; à la suite du Codeco du 26 novembre, de nouvelles mesures sont annoncées : la période de télétravail à concurrence de minimum 4 jours / semaine est prolongée jusqu’au 19 décembre, les événements intérieurs doivent avoir lieu assis et les réunions privées sont interdites…

Seulement voilà, l’arrêté royal du 27 novembre a été rédigé de manière scabreuse ainsi « les activités culturelles organisées », la notion large qui recouvrait les ateliers, les projets, les répétitions… a disparue des textes ! Les événements et les représentations culturelles de grande envergure sous CST constituent les seules manifestations admises !!!

Heu… ?! Et du coup, toutes les autres activités culturelles et socioculturelles deviennent interdites ??

Deux éléments nous interrogent et ont fait l’objet d’une interpellation hier auprès de la Ministre de la Culture :

  • La qualification des activités organisées :
    Comme vous le savez, les activités organisées pour un cercle défini et restreint de personnes étaient qualifiées précédemment de réunion privée.
    L’article 1er 20° de l’arrêté royal du 28 octobre 2021 définit les réunions privées comme « une réunion dont l’organisateur, limite avant le début de celle-ci, au moyen d’invitations individuelles, l’admission à un groupe cible bien défini ayant un lien avec l’organisateur et pouvant être clairement distingué du grand public ». Or, l’arrêté royal du 27 novembre interdit l’organisation de réunions privées en dehors du domicile. Suivant cette logique, la tenue de toute activité comprenant des inscrits définis est interdite.
  • La mobilité des activités
    L’arrêté royal interdit également la présence d’un public debout en intérieur. Toute activité intérieure doit être réalisée de façon assise. La seule possibilité d’être debout consiste à réaliser un événement extérieur. Or, certains parmi vous mettent en place des activités nécessitant une mobilité des participants. Les distances et le masques sont appliquées mais il est impossible d’adopter une position assise tout le long sans nuire à l’activité en elle-même, entre autres pour des expositions, pour de la danse, la pratique théâtrale ou circassienne… Suivant la logique du texte légal, de telles activités mobiles sont dès lors interdites.

Qu’en est-il, alors ?

La Ministre nous assure qu’une clarification au niveau fédéral est en cours et que pour le moment, c’est l’application du protocole Culture version 29/11/21 qui prévaut.

Par ailleurs, nous apprenons que du côté flamand et germanophone, il a été décidé ou il serait en passe d’être décidé d’interdire les activités culturelles organisées car elles sont assimilées à la notion de réunions privées. Un nouveau round communautaire se joue donc…

Les dernières mesures du protocole Culture à suivre en attendant sont :

  • La distanciation :
    • En dessous de 10 ans, pas de distanciation nécessaire.
    • A partir de 10 ans, la distanciation de 1m50 doit être respectée entre chaque groupe à savoir les personnes qui sont arrivées ensemble (un couple = un groupe).
  • La tenue des activités :

Intérieur

De 1 à 49 pers.

Port du masque obligatoire CST possible

Obligatoirement assis

Distance entre les groupes

A partir de 50 pers.

Port du masque obligatoire CST possible

Obligatoirement assis

Extérieur

De 1 à 99 pers.

Port du masque obligatoire CST possible

Distance entre les groupes

A partir de 100 pers.

Port du masque obligatoire CST possible

Distance entre les groupes

Si un cri vous reste au travers de la gorge… c’est compréhensible. Lâchez-le !

Dès que nous aurons des informations tangibles dans un sens ou dans l’autre, nous vous en ferons part.

Respirez, soufflez… reprenez votre calme au mieux… face à cette énième incohérence usante. Gardez à l’esprit que l’essentiel c’est d’être auprès des publics, à faire ce que vous avez à faire.

Nous nous chargeons d’interpeller pour qu’une interdiction ne soit pas de mise ou qu’au moins, si celle-ci est d’application, qu’elle soit clairement communiquée et assumée par les autorités.

Force à vous,

Les Incidant.e.s