
1. Objectifs de la campagne
Dans un contexte où certains tentent de dépolitiser la culture, la transformant en simple distraction, nous proposons de lancer la campagne “Sans culture, c’est le mur”.
Les objectifs sont :
1. D’affirmer sans ambiguïté de manière constructive et positive que :
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- La culture est un rempart démocratique essentiel, elle protège la liberté face aux dérives autoritaires.
- La culture joue un rôle critique et transformatif, en étant un outil central pour une société démocratique saine et sereine.
- Promouvoir une vision positive et inclusive de la culture, en la défendant comme un élément fondamental de la démocratie, contre l’uniformisation.
- Souligner la culture comme espace d’émancipation et de réflexion, loin de l’idée d’un simple divertissement.
2. Unir des acteurs socioculturels autour de ce message commun, en mettant à leur disposition des ressources pour porter cette campagne.
3. Proposer un concept « léger » dans la forme et dans l’utilisation afin de pouvoir imaginer une campagne de plusieurs mois sans essouffler les motivations et les ressources.
2. Outils de campagne
2.1. Une identité visuelle forte
2.1.1. Un slogan commun :
La proposition du slogan “Sans culture, c’est le mur” incarnerait le cœur de notre message. Il symbolise l’idée que sans culture, sans liberté d’expression artistique, la société se trouve confrontée à un mur de silence, d’isolement et d’uniformité. La culture, loin d’être un simple loisir ou divertissement, est l’essence même de la réflexion collective et du débat. En l’absence de culture, c’est la démocratie qui se trouve menacée, car c’est elle qui permet d’ouvrir des espaces d’opposition, de critique et de transformation. Ce slogan est un appel à la prise de conscience : préserver la culture, c’est préserver notre capacité à remettre en question, à rêver, à évoluer.
2.1.2. Une mention liée à des principes / articles / éléments des différents décrets :
Cette mention laissée au choix des fédérations partenaires. Chacune personnalisant ainsi le message global en soulignant les spécificités de son secteur, exemple :
« Sans culture, c’est le mur »
« Art.1§1 (…) la créativité,(…) les pratiques artistiques (…) afin que les citoyen.es puissent se projeter, inventer et participer à la vie sociale et culturelle. »
Les mentions peuvent également changer comme les images d’illustration pour donner un coup de « neuf » dans la campagne et les posts à faire.
2.1.3. Une charte graphique partagée :
Afin de garantir la cohérence dans la communication des différents acteurs culturels :
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- des logos à disposition à placer sur les éléments de communication ;
- une/des images que chaque fédération partenaire choisit dans sa propre banque d’images et qui illustre son secteur.
2.2. Une plateforme digitale
Un site dédié pour :
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- rappeler les objectifs et le sens de la campagne ;
- identifier les partenaires de cette campagne ;
- permettre à d’autres acteurs de rejoindre la campagne ;
- fournir à chaque acteur culturel des ressources et outils pour relayer la campagne.
2.3. Diffusion sur réseaux sociaux
Une présence sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram, LinkedIn, etc.) pour diffuser largement les messages et rendre visibles les actions locales.
Pour ce faire, prévoir des publications régulières (individuelles), une fois par semaine (par exemple) à poster directement par les partenaires suivant un agenda prévu à l’avance et relayées collectivement par les partenaires.
3. Contenu de la plateforme digitale
3.1. Texte introductif : sens et objectifs
Texte ci-dessous issu de la carte blanche ; à compléter :
Rester vigilant et défendre la culture
Face à ces attaques régulières contre les politiques culturelles, nous appelons les acteurs culturels, citoyens et responsables politiques à une vigilance collective. Dépolitiser la culture, c’est la priver de sa capacité critique, de son rôle de moteur du changement.
Refusons cette aseptisation et rappelons-nous que chaque acte artistique est un acte politique.
La culture : un pilier démocratique et un levier de transformation sociale
1. La culture face aux régimes autoritaires
On observe une tendance inquiétante : certains acteurs politiques tentent de réduire la culture à un produit de consommation, négligeant son pouvoir de transformation sociale. Or, la culture a toujours été un espace de contestation, de réflexion et d’expression des contradictions.
Les régimes autoritaires ont souvent cherché à contrôler la production artistique, à standardiser les formes et à réduire la culture à une simple propagande. Or, en standardisant la culture, on l’ampute de son pouvoir critique, on la rend inoffensive.
2. La culture : un outil humaniste de critique des pouvoirs
La culture n’est pas neutre, elle questionne, dérange et provoque. Elle donne une voix aux opprimés, aux minorités, et s’exprime dans des formes comme la littérature engagée, le cinéma critique ou le théâtre de rue. Ces pratiques ont toujours été au service de la contestation et de l’éveil des consciences.
Privée de cette fonction critique, la culture serait réduite au silence. Un État démocratique doit financer la culture et soutenir sa capacité à déranger, à remettre en question les pouvoirs en place. Une société qui se revendique libre et égalitaire ne peut se passer d’un secteur culturel vivant, libre et critique.
3.2. Fédérations partenaires
3.2.1. NOM + logo + lien ver site
3.3. Vous souhaitez rejoindre la campagne ?
3.3.1. Formulaire de contact :
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- Nom ; personne de contact ; Logo ; lien site
- Signature d’accord des éléments d’utilisation
- Envoi de l’accès aux éléments d’utilisation