Le 17 mars nous plongions toutes et tous nos actions dans le confinement. Séance tenante notre secteur a développé des initiatives permettant, dans un premier temps, de maintenir le contact avec les participants aux ateliers, avec les membres. S’en est suivi le développement de l’activité autrement, agir confiné, Sans Sortir.

La réactivité du secteur socioculturel a éveillé l’intérêt au sens large. Le 24 mars on pouvait déjà  lire « La culture n’aura pas mis plus de quarante-huit heures à se dévoyer dans l’animation. Animation dont on finit d’ailleurs par se demander si elle n’est pas le vrai visage de la culture, au vu de la rapidité avec laquelle ses petits soldats se transforment en gentils organisateurs» (Monde Diplomatique / La catastrophe comme produit culturel par Thibaud Croisy, 24 mars 2020 – Lire l’article).

Parmi les actions d’urgences mises en place pendant cette période de confinement et de déconfinement, la fédération Incidence organisait une veille de cette émergence créative en proposant le projet Sans Sortir dès le 23 mars.

Nous avons observé de nouvelles façons de faire, des adaptations de savoir-faire, des tests d’ateliers à distance dans diverses disciplines, des projets faisant appel à diverses approches sociales de proximité et de communication, des rétrospectives et expos en ligne … Nous avons même participé au vernissage d’une exposition de fin de saison qui n’avait de virtuel que le mode de communication à distance.

Cette réactivité et cette diversité de processus mis en place ont éveillé l’intérêt des uns sur le travail des autres. Beaucoup se sont intéressés pour les 95 postes [Idées & initiatives] que nous avons relayé sur les réseaux sociaux et les 11 vignettes Sans Sortir sur notre site.

Le coté vitrine du projet Sans Sortir a provoqué un intérêt pour ce qui se passe ailleurs. Une saine curiosité sur les particularités qui animent l’action de chacun de nos membres : les différentes disciplines et les publics mais surtout les approches pédagogiques, la façon d’aborder un projet, les tons employés, la pertinence et l’impertinence, les thématiques.

Sortis de ce premier confinement, face au constat de profusion d’offres, d’idées et d’initiatives, de réflexions et d’adaptations qui peut encore nier que notre secteur est riche d’une énergie, d’une créativité et une réactivité remarquable ?