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CUBE | Inspiration – Boites à miroirs

CUBE | Inspiration – Boites à miroirs 2374 1252 Imène Mecellem

13 | Infinity Mirror Rooms de Yayoi Kusama

Prêtresse d’un art total, hypnotique et coloré, la Japonaise Yayoi Kusama (née en 1929) est connue dans le monde entier pour ses impressionnantes installations immersives. Elle est également une figure emblématique des années hippies. Touchée par un trouble obsessionnel, elle décline les pois à l’infini, envahissant entièrement l’espace. L’artiste, à la personnalité excentrique, a aussi marqué les années 1960 avec ses performances liées à la nudité et à la liberté de jouir de son corps. Depuis 1973, elle vit dans un hôpital psychiatrique au Japon et continue de créer des œuvres abstraites marquées par le principe de l’accumulation.

Les salles de miroir de Yayoi Kusama sont devenues synonymes de son extraordinaire popularité actuelle. Les rapports de ses récentes expositions présentent inévitablement des descriptions de foules faisant la queue pendant des heures pour apercevoir le plus petit aperçu de ces créations séduisantes, même si les heures de visionnage sont limitées – souvent à moins d’une minute – pour répondre à la demande sans précédent de la vision artistique de Kusama. Les œuvres miroir de Kusama sont en effet fascinantes, mais bien qu’elles soient au cœur de sa renommée publique actuelle, elles ont, comme le reste de sa pratique, une longue histoire.

Les œuvres originales en miroir de Kusama ont été créées au cours de la décennie intensément inventive qui a suivi son arrivée à New York en tant qu’artiste de 29 ans en 1958. C’est là que les petites aquarelles aux influences surréalistes produites au début de sa carrière au Japon ont grandi. dans d’immenses toiles abstraites. Exécutées à l’huile avec une palette extrêmement restreinte, ces peintures se composaient de minuscules boucles qui s’accumulaient en «filets» qui recouvraient la toile d’un bord à l’autre. Ces œuvres ont pris de l’ampleur, couvrant à un moment donné un mur de dix mètres de long, signalant que la surface de la toile n’était plus suffisante pour l’ambition artistique de Kusama. Elle est ensuite passée à la sculpture, fixant des protubérances cousues et rembourrées qu’elle appelait “ phalli ” à toutes sortes d’objets du quotidien, comme si les boucles avaient pris une forme tridimensionnelle et recouvraient toutes les surfaces imaginables.

Présenté pour la première fois en novembre 1965, Infinity Mirror Room Phalli’s Field utilisait des miroirs pour élargir considérablement l’espace que les phallus pourraient potentiellement occuper. En construisant une petite pièce avec quatre murs en miroir, elle a créé l’illusion d’un espace sans fin, les objets à l’intérieur semblant se multiplier à l’infini. Entourant, désorientant et séduisant son public, l’œuvre a été une étape importante pour l’artiste. Non seulement son effet perceptif était profond, mais il réalisa le désir de Kusama de visualiser l’infini, tout en amplifiant puissamment ses concepts fondamentaux de répétition et d’accumulation.

La suite > Reuben Keehan présente un historique des salles infinies de Kusama 

Sources :

Site officiel de Yayoi Kusama 
Yayoi Kusama à Beaubourg – se perdre dans l’infini des miroirs 
Présentation à Nancy en 2017 
Les « Lucioles sur l’eau » de Yayoi Kusama – la magie de l’univers dans une capsule 
Vidéo – Yayoï Kusama au Musée des Beaux-Arts de Nancy en 2017. Œuvre intitulée « Pièce avec une infinité de miroirs et de lucioles sur l’eau » (2000) :

Petit clin d’œil à @Sylvie-Anne


Encore un CUBE qui pourrait inspirer les réflexions, les conceptions, les réalisations des participants au projet CUBE.
Le projet CUBE est une initiative de la fédération Incidence pour une visibilité de ce qui se fait dans le secteur de la Créativité et des Arts en amateur en Wallonie-Bruxelles

 

THEMA | Tisser la citoyenneté au fil de vos activités

THEMA | Tisser la citoyenneté au fil de vos activités 2450 1374 Imène Mecellem

Rouspéter : compétence bien entrainée, depuis notre plus tendre enfance. Mais est-ce une façon de dénoncer, de nous engager, d’exercer notre pouvoir citoyen pour transformer le monde? Ou est-ce une manière de réclamer, de nous plaindre, d’accuser les autres de nos maux, sans agir nous-mêmes?
Adopter une posture de citoyen, finalement, c’est quoi? Nous vous proposons d’explorer cette question en partant du ressenti et des effets de nos rouspétances, au plus près du quotidien. Venez découvrir comment transmuter vos rouspétances(et les nôtres) en expression citoyenne sur le monde où nous vivons, par l’alchimie de la créativité et des pratiques artistiques.

Jeudi 20.05.2021 | 09h00 – 12h30 | PointCulture Namur – Delta | Avenue Fernand Golenvaux, 18 – 5000 Namur

CUBE | Inspiration – Néons

CUBE | Inspiration – Néons 2374 1252 Imène Mecellem

12 | Square Prism de Nathaniel Rackowe (Evi Lichtungen, Hildesheim, Allemagne 23-26 janvier 2020)

Nathaniel Rackowe né en 1975, est un artiste britannique basé à Londres. Ses structures urbaines référencées souvent à grande échelle et ses sculptures lumineuses sont conçues pour recréer l’expérience de la navigation dans la ville qui nous entoure. Influencé par le modernisme, Nathaniel Rackowe utilise les produits dérivés fabriqués en masse de cette époque – verre, plastiques ondulés, béton, échafaudages, parpaings et bandes lumineuses – pour recréer l’expérience collective et les sensations visuelles de la vie urbaine contemporaine.

Square Prism est une installation lumineuse séquencée et limitée dans le temps qui a été spécialement conçue pour un point de vue unique d’Hildesheim.
Les lignes lumineuses de la lumière de Square Prism s’illuminent progressivement jusqu’à ce que la composition change et prenne de la vitesse, et l’œuvre forme un cube, un prisme de lumière carré, à la fin de la séquence.
L’œuvre reprend la géométrie que l’on rencontre dans l’environnement urbain et renvoie directement aux célèbres tours d’église carrées, que l’on peut voir de son point de vue. La pièce attire l’attention sur la beauté souvent cachée des villes et les formes de base qu’elles contiennent.
La sculpture de Nathaniel Rackowe revient au minimalisme américain, à Dan Flavin et Donald Judd. Il s’engage avec leur esthétique rigoureuse et leur utilisation dramatique de la lumière : ils ont été une première influence.

Les œuvres de Nathaniel Rackowe font partie de collections publiques remarquables du monde entier. En plus de sa récente installation, Origin, à Aarhus au Danemark, d’autres projets d’art public ont été réalisés à Dubaï, Beyrouth, Paris, Copenhague et Lima.

Sources :
Site de l’artiste 
Fiche de l’œuvre à Hildesheim en Allemagne : 01 | 02
Page facebook de l’artiste

Merci à lorka pour la piste


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La gueulante des acteurs socioculturels

La gueulante des acteurs socioculturels 980 373 Imène Mecellem

Nous exigeons de travailler CONVENABLEMENT, avec les pouvoirs publics, même en période de crise !

C’EST POSSIBLE !
Possible pour les responsables politiques de concevoir des mesures sanitaires en fonction des types d’activités, avec leurs flux, leurs densités de populations… plutôt qu’avec un point de vue sectoriel. Cette gestion par silos démontre depuis bien trop longtemps ses limites et ses iniquités de traitement.

Possible pour les responsables politiques de modifier leur posture de gestion en privilégiant les aspects préventifs et prospectifs : permettant au secteur socioculturel d’ouvrir des activités également pour les plus de 12 ans… nous sommes un maillon essentiel pour amoindrir les recours divers aux systèmes curatifs. Nous pouvons permettre un soulagement des services sociosanitaires déjà fortement sollicités et épuisés.

Possible pour les responsables politiques de modifier radicalement leur mode de communication envers les opérateurs concernés et les populations. Troquer les fuites ou les ricochets médiatiques qui distillent le stress, les incompréhensions, la lassitude et la colère… par une communication franche et directe aux opérateurs concernés, dans des délais praticables pour ceux-ci.

C’EST POSSIBLE !
Possible pour les responsables politiques de concevoir que les opérateurs socioculturels soient vos alliés pour apaiser le mal-être des populations !
Ce sont nos métiers depuis plus d’un siècle :
Appréhender et comprendre les contextes, les crises et les mesures, sanitaires ou non, qui y sont liées.
Densifier chacun pour supporter, surmonter ou même transcender les traversées de crises personnelles, communautaires (au sens de groupe), sociétales…
Soutenir et développer la participation de chacun à une démocratie consciente, critique, nourrie et vivante !
Participer à l’équilibre économique, social et mental des populations, fragilisées ou non.

C’EST POSSIBLE !
Pour y arriver, nous réclamons :
L’ouverture immédiate d’activités à toutes personnes de plus de 12 ans en souffrance sociale ou mentale avec l’application des protocoles en vigueur en faisant confiance aux opérateurs sur l’identification des populations concernées.
La prise en considération et la conception des mesures par types d’activités et non d’un point sectoriel pour amener de la cohérence et de la compréhension des mesures.
Le changement de votre communication : adressez-vous directement aux opérateurs concernés et dans des délais praticables pour eux : prise en compte de la gestion d’équipe, d’informations aux publics, de préparation du matériel et des locaux…

Les Incidant·e·s

* Dans Harry Potter, Une Beuglante est une lettre rouge vif dont la fonction est de hurler son contenu à celui qui la reçoit. Si on ne l’ouvre pas elle peut exploser.

Responsables politiques, sérieux ras-le-bol !

Responsables politiques, sérieux ras-le-bol ! 980 373 Imène Mecellem

Ho ! Hé ! Hein ?!
Êtes-vous sérieux, là,
messieurs et mesdames
les responsables politiques ?

Si nous devons prendre les différentes informations transmises par les médias de ce pays au sérieux, mais vraiment au sérieux, il apparaitrait que la colère enfle, gronde, déborde car :

• Il est irrespectueux pour l’ensemble de la population, plus particulièrement pour les travailleur·euse·s des opérateurs et leurs publics concernés, d’être « informés » par des fuites plus ou moins sérieuses de décisions plus ou moins officielles venues d’une réunion annulée mais dont les informations seraient quand même avalisées par un gouvernement !

Il suffit d’être pris en otages par une gestion inacceptable des débats, des négociations et des décisions politiques !
Il suffit d’être pris en otages par un traitement médiatique nourrissant le stress, l’angoisse et la surenchère de l’imbroglio… sous prétexte de l’information !

Nous bossons, tous les jours, depuis des décennies, à permettre à chacun d’être soi, où qu’il vive, quoi qu’il pense, quoi qu’il vive comme difficultés… avec ces autres. Ces êtres humains qui constituent nos entourages, nos communautés, notre pays et notre monde.

Tous les jours, nous travaillons à ce que l’esprit critique, la nuance du propos, la pluralité des sensibilités dialoguent au mieux, et malheureusement parfois, au moins pire.

Que faites-vous ? Vous foulez du pied les éléments fondateurs d’une compréhension par et pour chacun·e de la sévère situation que nous subissons, d’une possibilité d’adhésion volontaire et consciente de la population, d’une participation active, chacun·e à son niveau, à ces sacrifices que demandent les mesures sanitaires et leurs conséquences.

• Il est inacceptable que des mesures sanitaires soient encore pensées et appliquées sur base de secteurs et non sur base de types d’activités !

Quelle cohérence en terme épidémiologique (et politique ?) de maintenir l’ouverture des académies pour l’ensemble des tranches d’âges et de maintenir la fermeture pour les plus de 12 ans aux opérateurs culturels qui ont des activités similaires à celles-ci ?

Quels sont vos arguments objectifs pour assumer cette inégalité de traitement entre les populations et les opérateurs ? Chaque jour, nous sommes confrontés à cette demande… quelle est la réponse ?

• Il est inacceptable pour l’ensemble des jeunes concernés d’être contraints, si elles s’avèrent appliquées, à ces nouvelles mesures sanitaires pour donner l’illusion que vous les avez entendus !

Ces mesures ne répondent pas aux besoins exprimés : la possibilité d’être ensemble dans un endroit bienveillant où leurs avis, leurs ressentis, leurs perceptions pourront être exprimés et partagés avec d’autres. Ils ne demandent pas d’être animés comme une dizaine d’automates en extérieur, en plein hiver, pour faire un « genre » de groupe… ils doivent vivre leurs passions, leurs découvertes, leurs contradictions, leurs sentiments entre humains de chair et de sang dans un même espace au sein des activités entamées en début de saison.

• Il est incompréhensible, pour tout citoyen·ne, et d’autant plus incompréhensible pour les opérateurs ouverts aux moins de 12 ans depuis des mois, que des mesures qui permettraient des activités pour les plus de 12 ans engendrent un effet de vase communicant en limitant les possibilités des moins de 12 ans!

Aucun cluster n’a été avéré chez l’ensemble des opérateurs culturels ouverts au moins de 12 ans ! Les protocoles sont appliqués, expliqués… et respectés !

Quelle est la cohérence épidémiologique et politique de cette possible décision ?

Par ailleurs, nos secteurs ont demandé une ouverture d’activités pour des publics spécifiques qui vivent, à l’instar des jeunes, une désespérance étouffante : un accroissement de symptômes dépressifs et d’isolement profond, de dépendances, de violences, de suicides…

Les personnes vivant des situations de grande précarité sociale ou une situation d’handicap ou encore une maladie mentale sont exténuées, déboussolées, déprimées…

Il est maltraitant de les laisser « à fournir encore un effort » dans les conditions que nous subissons. Il est également maltraitant pour les travailleur·euse·s d’assister à cela sans pouvoir mettre un contexte d’échanges relationnels propice à l’écoute, au soutien, à l’accompagnement et à la reconstruction de chacun·e.

Quelles perspectives pouvez-vous donner à ces populations au bord du précipice ?

La colère gronde, enfle, déborde… malgré la conscience aigüe des opérateurs de la sévérité de la situation sanitaire. Les demandes d’ouverture ne sont pas des caprices de saltimbanques inconséquents.
Ce sont des professionnel·elle·s soucieux de permettre aux populations de traverser cette crise sanitaire, d’être solidaires avec le personnel soignant, d’être soutenant aux mesures permettant d’influer sur la pandémie.

Alors, sérieusement, pouvons-nous construire, ensemble, des pistes de soutien adéquates, applicables, tenables et durables dans un contexte d’information respectueux de tou·te·s ?

Les Incidant·e·s

CUBE | Inspiration – Architecture

CUBE | Inspiration – Architecture 2374 1252 Elvis

11 | Organic Cube de Soren Korsgaard & Daniel Nielsen

Ce cube est l’œuvre de deux architectes danois, Daniel Nielsen & Soren Korsgaard, au SMK-Statens Museum for Kunst, pendant le Festival international du bois de Copenhague en 2009.
L’intention est de créer une structure esthétique, simple, impliquant le spectateur au travers d’une étude de la forme et de la lumière.

Architecture / conception:
Un cube donnant accès aux personnes et aux lumières, permettant de regarder à l’intérieur et à l’extérieur. La structure change au fur et à mesure que l’on se déplace autour d’elle, passant d’un cube fortement géométrique fermé, elle se dissout progressivement et devient de plus en plus organique, à mesure que les lattes de l’intérieur sont tournées et déplacées, créant une forme organique semblable à un paraboloïde.
La forme organique à l’intérieur, divise le cube en 2 pièces, un espace qui s’ouvre sur le parc, et un espace plus introverti plus privé. Lumière la structure est physiquement statique, mais variable à travers le spectateur et la position du soleil qui tout au long de la journée s’ouvre et se ferme pour que la lumière passe. La structure peut à la fois être vue comme un cube et une forme organique, selon la lumière et l’angle (temps et lieu), les lignes des deux modes interfèrent et l’une des deux formes domine.

Matériaux :
1000m de lattes de 45x45mm.

Construction :
(Voir la vidéo ci-dessous)
La construction du pavillon en forme de cube a commencé comme un simple empilement de lattes de 3,2 m de long, il permet de fournir un espacement uniforme entre les lattes. Les lattes à l’intérieur du cube servent également de traverses qui aident à stabiliser la structure.

Les déchets de la construction :
L’excès de matériau des coupes est utilisé pour fabriquer des cubes plus petits pour s’asseoir ou jouer avec.

Équipe :
Soren Korsgaard
Daniel Nielsen

Sources :
Vidéo de la construction 
Divisare : cliquez ici
Le journal du design 
Design Milk : https://design-milk.com/organic-cube-by-s%C3%B8ren-korsgaard/
Site de Soren Korsgaard : cliquez ici
Site de Daniel Nielsen 


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CUBE | Inspiration – Lumière

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10 | Fantôme de Koen Van Elsen

Koen Van Elsen est né à Lier en 1972. Il étudie la philo et l’économie à l’Université de Louvain (KULeuven). En 2002 une hémorragie cérébrale l’oblige à quitter sa société « Art of Confusion »dont il est cofondateur. Depuis 2005, il habite en Ardenne. Sa fascination pour le verre résulte d’études à l’IKA (Institut des Arts et des Métiers) à Malines.
«Le verre est sans doute le matériel le plus apte à exprimer le monde contemporain. Il est transparent, dur, aigu, fragile, rigide, souvent cassé, technologique, trompeur».

Pour le Festival BAM à La Roche en Ardenne en octobre 2019, il présente en extérieur son œuvre «Fantôme», ensemble de cubes en verre, éclairés de l’intérieur, laissant apparaitre la nuit leur contenu et le jour le contenant seul. Ce jeu de transparence et de lumière, bien visible dans la vidéo (ci-dessous)crée un dialogue entre ces cubes, le contenu et la temporalité du rythme solaire.

Sources :

Reportage [tvlux] 
Site de Koen Van Elsen : cliquez ici
Page FB de Koen Van Elsen
Site du festival BAM : cliquez ici


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CUBE | Inspiration – Géométrie

CUBE | Inspiration – Géométrie 2374 1252 Elvis

09 | Cubes de Go Segawa

Le film documente la tentative improbable d’un groupe de travailleurs des plantations de racheter leurs terres avec les revenues de leurs œuvres d’art.

Go Segawa est un artiste plasticien né au Japon en 1970. Il obtient de l’Université Nihon de Tokyo une licence en arts plastiques puis décide de s’envoler pour la France. École des Beaux-Arts de Rennes, Université de Rennes, pour son master, il rejoint l’Université Paris 8 où il effectue son doctorat sur l’esthétique, la science et la technologie de l’art. Il vit et travaille à Paris.

Le travail de Go Segawa mêle peinture et sculpture. L’artiste joue sur la géométrie et sur les dimensions pour proposer aux spectateurs des œuvres évoquant l’esthétisme virtuel. Des mondes évanescents et géométriques qui interrogent notre perception de l’espace. Légères, troublantes, virtuelles et réelles, les œuvres de Go Segawa questionnent sur la perception de l’espace, et nous invitent à des déplacements subtils autour des œuvres.

Son travail mêle peinture et sculpture. Sur des feuilles de Plexiglas, l‘artiste dessine à l‘acrylique, au graphite ou sur « computer/ print ». Il superpose ensuite les différentes feuilles de Plexiglas, pour aboutir à une création en trois dimensions. Cette technique incroyablement méticuleuse n‘est pas sans rappeler l‘origami, l‘art japonais du pliage de papier. Le travail de Go Segawa éveille l‘intérêt, la contemplation d‘éléments en deux ou en trois dimensions.

Sources :
Artsper
Ida Medicis
L’art de l’illusion géométrique de Go Segawa : cliquez ici
Vidéo: Go Segawa au café des négociants à Rezé. Une programmation Arteva : cliquez ici
Page facebook


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Votre rapport d’activités 2020

Votre rapport d’activités 2020 1754 609 Imène Mecellem

Le formulaire du rapport d’activités 2020 dans sa version allégée en raison du COVID-19 est disponible sur le site de l’Education permanente, « Service de la Créativité et des Pratiques Artistiques en Amateur » via le lien ci-dessous :

  • Centre d’Expression & de Créativité – CEC : cliquez ici
  • Fédération des Pratiques Artistiques en Amateur – FPAA : cliquez ici

Votre rapport d’activités 2020 est à remettre au 31 mai 2021 au plus tard.

CUBE | Inspiration – Cinéma

CUBE | Inspiration – Cinéma 2374 1252 Imène Mecellem

08 | « White Cube » de Renzo Martens

Le film documente la tentative improbable d’un groupe de travailleurs des plantations de racheter leurs terres avec les revenues de leurs œuvres d’art.

Dans White Cube, l’artiste Renzo Martens examine la manière dont les travailleurs congolais dans les plantations peuvent bénéficier de l’art, au lieu d’être victimisés par lui.
Il relate l’histoire intrigante de néo-artistes qui redécouvrent leur héritage et se font un nom sur la scène de l’art en tant que Cercle d’art des travailleurs de plantation congolaise (CATPC), un collectif d’artistes fondé par des travailleurs à Lusanga, au Congo.
Leurs sculptures d’argile sont scannées en 3D, envoyées à un musée de New York et reproduites en chocolat.
Le projet de Martens pour une gentrification inversée en RDC semble fonctionner, car les travailleurs de la plantation se servent des revenus de leur art pour racheter la terre, épuisée par l’exploitation, à leur propriétaire, Unilever, pour un projet agro-forestier.
White Cube a fait sa première au Festival international du film documentaire d’Amsterdam (IDFA), en compétition internationale et dans la compétition meilleur film hollandais.

« Le projet est plus vaste que le film. Quelle idée est venue en premier ?
Le projet s’est manifesté de maintes autres manières. Les sculptures ont été montrées à différents endroits. Et il y a à présent un musée sur la plantation, bien sûr. Ce sont des médiums à part entière. Je dois admettre que l’idée de filmer tous ces développements est venue après coup, parce que nous étions très occupés à faire avancer le projet. En effet, le film ne représente qu’une tranche de ce qui s’est passé. D’une certaine manière, faire un film sur le sujet est aussi une autre façon de financer le projet. Non qu’une partie du budget du film soit allé nourrir le projet, mais l’espoir est que le film va générer une meilleure connaissance du projet et des artistes, de manière à ce que le public puisse adhérer à leur projet et les soutenir. Nos concurrents, comme Unilever, ont des gros budgets relations publiques, et ils ont une grosse puissance de frappe pour montrer au monde combien ils sont verts. Nos concurrents ont les moyens de financer une grande prétention à détenir la vérité. Nous avons dû déployer toutes les petites initiatives possibles, y compris un documentaire comme celui-ci ».

“Mon but n’était pas de tracer un tableau de plus sur le fait que les choses peuvent ne pas marcher, mais de montrer comment, malgré tout, elles le peuvent”
Renzo Martens.

Sources :
Article sur le film : 010203
Interview de Renzo Martens (Réalisateur) : cliquez ici 
Bande annonce : cliquez ici


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