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CUBE | Inspiration – MAIL ART

CUBE | Inspiration – MAIL ART 2374 1252 Imène Mecellem

17 | 1…2…3 Dimensionen Mail Art Projekt 

En 1991, avec leur projet « 1…2…3 Dimensionen Mail Art Projekt » Harlekin Art basé à Wiesbaden en Allemagne propose de jouer le jeu du mail art à 199 artistes avec pour consigne le cube.  Voici quelques cubes retrouvés dans la parution du « ART Nürnberg 6 » de juin 1991 (art / fanzine / catalogue) précieusement gardé par @Sylvie-Anne que je remercie ;) (Voir Photo).
Une occasion d’aborder le mail art dans cet album inspiration du projet CUBE 21.
Les expériences artistiques via la poste ne sont pas nouvelles. On les retrouve au début du XXe siècle avec le mouvement Dada, Bauhaus, Futurisme, … De même dans les années 60 des correspondances visuelles entre artistes sont apparues avec Poesia Visiva, FluxusGutai, … Par la suite les supports de communication se développant avec le téléphone, télex, télégraphie, minitel, web, et toujours le système postal, le Mail Art s’ouvre au monde avec l’idée du village planétaire et ainsi l’idée d’un réseautage expansif.
Les éléments envoyés se sont également diversifiés : Détournements d’images, photocopies et photocopies de photocopiesutilisation de tampon en caoutchouc, objets et matériaux divers, …  

Sources : 
HARLEKIN ÄUM Wiesbadencliquez ici
 

Sur le mail art
MAIL ART – Art Postal – Vidéo – cliquez ici
Cycle Merci Facteur au BPS22 à Charleroi : 
Mail Art #1 – Archives Thierry Tilliercliquez ici
Mail Art #2 – Eric Adam & Bernard Boigelotcliquez ici
Mail Art #3 – METALLIC AVAU & BEN TRIPE (L’expo est visible jusqu’au 12 septembre) : cliquez ici

et aussi

Et si le facteur passait chez vous…?! Au Petit Musée du BPS22 (L’expo est visible jusqu’au 12 septembre): 01 | 02 
Dossier de Raymond BALESTRA Conseiller Pédagogique Départemental en Arts Visuels : cliquez ici


Encore un CUBE qui pourrait inspirer les réflexions, les conceptions, les réalisations des participants au projet CUBE.
Le projet CUBE est une initiative de la fédération Incidence pour une visibilité de ce qui se fait dans le secteur de la Créativité et des Arts en amateur en Wallonie-Bruxelles

 

Conseil juridique

Conseil juridique 2000 1254 Elvis

Incidence, la Fédération de la Créativité et des Arts en amateur, recherche un·e juriste pour un remplacement à mi-temps à partir du 1er juillet. 

Fonction : Coordination du Conseil

  • Accompagnement juridique des membres de la Fédération :
    – Répondre aux questions sociales, juridiques et décrétales des membres : mail, téléphone, rendez-vous particuliers.
    – Rédaction d’articles, documents-modèles, documents-explicatifs en lien avec d’autres juristes de notre réseau.
  • Formation des membres aux matières juridiques, sociales et/ou de gestion :
    – concevoir, organiser et donner les formations en lien avec des partenaires extérieurs.

Formations : bachelier ou master en droit du travail, ASBL / RH / Sciences du travail 

Compétences attendues :

  • Individuelles : rigueur et esprit de synthèse, autonomie, sens organisationnel, sens de l’accueil, savoir écouter et avoir une posture de travail orientée solution et service client.
  • Techniques : connaitre les bases juridiques de droit du travail et des ASBL, capacité de traduire des éléments d’ordre théorique en exercices, situations et/ou outils pédagogiques et pragmatiques, savoir faire des recherches dans différentes sources.
  • Equipe : savoir travailler en équipe, savoir projeter son travail et ses tâches dans le temps suivant les contraintes institutionnelles, organisationnelles…, savoir collaborer et gérer les collaborations, savoir gérer son stress, respecter l’éthique et la déontologie au sein du service.

Procédure de recrutement :

  • Réception des candidatures : CV + lettre de motivation pour le mercredi 16 juin à 12h à l’adresse : incidence.asbl@gmail.com
  • Retour sur votre embauche ou non le jeudi 24 juin au plus tard.

Régime de travail : 1/2 temps

Heures/semaines : 19h00

Horaire habituel temps plein : arrivée entre 8h30-9h00 à départ entre 16h36-17h06 ; modalités à convenir

Type : remplacement – date d’entrée en fonction le 01 juillet 2021 jusqu’au 27 août minimum.

Salaire : Echelle barémique 4.1 ou 4.2 à 100% de la commission paritaire 329.02

Lieu : Télétravail (mesures sanitaires Covid) et au siège de l’association, rue Nanon 98 à 5000 Namur.

Commentaire : Nous privilégions les transports en commun et notre bureau se situe derrière la gare de Namur à 7 minutes à pied.

 

CUBE | Inspiration – Installation

CUBE | Inspiration – Installation 2374 1252 Imène Mecellem

16 | La Cabane éclatée aux caissons lumineux colorés de Buren

Au Musée Régional d’Art Contemporain de Sérignan, Daniel Buren présente un dispositif in situ qui entretient un dialogue avec l’architecture des lieux. En effet, il intervient sur la totalité des parois vitrées du musée. L’artiste tire parti de la transparence et propose un jeu de couleurs et de formes, mis en mouvement dans l’espace par la lumière naturelle. A chaque heure du jour, le public découvrira une nouvelle installation. Cette œuvre donne à voir une véritable mise en abyme de l’espace par l’explosion de la couleur. L’impression d’éclatement de l’œuvre, accentuée par les projections sur les murs et le sol, incite le spectateur à un déplacement non plus seulement du regard mais du corps tout entier.
D’autres œuvres de Daniel Buren sont présentes dans les collections du musée de Sérignan dont la Cabane éclatée aux caissons lumineux, pièce majeure de l’artiste ainsi que la série de dessins préparatoires à “Rayonnant”, commande publique pour les pourtours de la Cigalière réalisée en collaboration avec l’architecte Nicolas Guillot.

La Cabane éclatée aux caissons lumineux colorés / Daniel Buren
1999-2000 / Techniques mixtes / 303x356x356 cm avant éclatement / MRAC de Sérignan
Photographies : Jean-Paul Planchon © Daniel Buren / ADAGP et Jean-Luc Urbain
Daniel Buren est né en 1938 à Boulogne-Billancourt, France
En 1965, Daniel Buren met au point son « outil visuel » : des bandes verticales alternées blanches et colorées de 8,7 cm de largeur, répétant ses rayures à l’infini et sur tous les supports. Le choix d’un motif fabriqué industriellement répond à son désir d’objectivité. En 1966, Buren s’associe avec les peintres Olivier Mosset, Michel Parmentier et Niele Toroni, avec lesquels il organise des manifestations très controversées, créant le groupe BMPT. Ce qui lie « BMPT » est la pratique commune de la répétition systématique d’un même motif, ainsi que la volonté de s’opposer radicalement à la scène artistique parisienne, très académique. Ce travail est l’occasion d’examiner non plus seulement les limites physiques de la peinture, mais également les frontières politiques et sociales du monde de l’art.
Se posant toujours en théoricien de son propre travail, Daniel Buren accompagne toutes ses installations d’un descriptif, de notes explicatives : de l’emploi dans les premières toiles d’un tissu industriel constitué de bandes égales et verticales blanches, à l’utilisation de ce tissu comme lieu de l’inscription de la peinture, à la peinture comme non-lieu. Buren met très vite au point le concept de travail in situ, c’est-à-dire d’une intervention artistique intrinsèquement liée au lieu dans lequel le travail est programmé et réalisé. Buren procède toujours à une analyse du lieu en révélant ces particularités les plus significatives et les moins visibles. Buren parle lui-même « d’instrument pour voir », car paradoxalement, en se limitant à un motif unique, il parvient à un élargissement du champ visuel du spectateur. L’œuvre révèle le lieu et ce lieu même la rend intransportable et donc éphémère.

Sources :
Inauguration du musée de Sérignan : 01 | 02 | 03
Buren : cliquez ici


Encore un CUBE qui pourrait inspirer les réflexions, les conceptions, les réalisations des participants au projet CUBE.
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CUBE | Inspiration – Arts numériques

CUBE | Inspiration – Arts numériques 2374 1252 Imène Mecellem

15 | Le Cube d’Issy-les-Moulineaux

Une approche particulière pour cette 15ème vignette de l’album « inspiration » du projet CUBE, la découverte d’un lieu dédié aux Arts Numériques à Paris. Un manière de rebondir sur ce lieu homonyme au projet, pour ouvrir la porte aux expériences créatives numériques. Dans les liens ci-dessous, retrouvez ce type de démarches en Wallonie.

Œuvres numériques, art de demain
Immersion, interactivité, réalités virtuelles et augmentées, détournements des réseaux sociaux et des technologies… Les artistes numériques renouvellent les modalités de la création et de l’expérience esthétique.
Ainsi, ils mettent en question notre rapport au monde et en récit les grands enjeux contemporains : urgence écologique, exploitation des données personnelles, réalités mixtes, viralité des réseaux, écriture des utopies de demain, etc.
Les arts numériques sont une source d’éveil, d’inspiration, d’émerveillement et de transformation.

Au cœur des Arts Numériques
Tout commence en 1988, lorsqu’un groupe de pionniers passionnés décide de créer un collectif autour d’une émergence : les arts numériques. ART3000 regroupe alors en quelques années des milliers de créateurs explorateurs de nouveaux imaginaires.
Durant dix ans, ART3000 organise plusieurs centaines d’événements artistiques, et ouvre un lieu de résidence d’artistes soutenu par des industriels du numérique.
La consécration vient en 1998, l’International Symposium on Electronic Arts (ISEA) choisit ART3000 pour organiser ISEA2000 en France, l’un des évènements majeurs des arts numériques avec plus de 30 pays participants.

Le Cube, fabrique d’expériences créatives
En 2001, dans sa volonté de devenir une ville numérique de premier plan Issy-les-Moulineaux propose à ART3000 d’ouvrir un espace entièrement dédié aux arts numériques et à l’intérêt général, Le Cube est né.
En 20 ans, Le Cube développe une action unique autour des pratiques créatives, de la formation, la diffusion, l’innovation et la création. Lieu de croisement interdisciplinaire et de synergies, il accueille grand public et professionnels autour de nombreuses activités. Faire du numérique un levier de créativité, de solidarité et de responsabilité est sa mission première.
Aujourd’hui Le Cube est à nouveau sélectionné pour co-organiser ISEA 2023 avec l’Ensad PSL. ISEA 2023 est l’un des événements majeurs de la scène internationale des arts numériques, avec 58 pays participants. Artistes, chercheurs et experts du monde entier se retrouveront durant une semaine pour dessiner les contours d’un futur meilleur. Plus de 60 lieux culturels partenaires en Ile-de-France proposeront un parcours d’œuvres numériques issues d’une sélection internationale … à suivre donc

Sources :
Le Cube / le site : cliquez ici

Mais aussi …

Le KIKK : cliquez ici
Le TRAKK : cliquez ici
Les Transnumériques : cliquez ici
Les Nouveaux Médias : cliquez ici
Festival Artefact : cliquez ici
Cimatics : cliquez ici


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FWB | Rapport d’activités 2020

FWB | Rapport d’activités 2020 1600 1067 Imène Mecellem

Pour rappel, le rapport d’activités 2020, les comptes 2020 et budget 2021 des CEC et FPAA reconnus sont attendus pour le 31 mai 2021 au plus tard.

CEC reconnus dans le cadre du nouveau décret :
Rapport d’activités 2020 – Téléchargez le formulaire

FPAA reconnues dans le cadre du nouveau décret
Rapport d’activités 2020  – Téléchargez le formulaire

APPEL À ARTISTE | Artistes in situ

APPEL À ARTISTE | Artistes in situ 1463 933 Imène Mecellem

Candidatures artistes in situ 2021-2022 – espaces partagés de création

Avis aux artistes, l’appel des Ateliers est lancé !
Pour la 5e année consécutive, les Ateliers d’art de la Baraque lancent un appel aux artistes et collectifs de la région du Brabant Wallon (et d’ailleurs) pour l’occupation d’espaces partagés de création.

Des espaces disponibles pour développer ses projets artistiques
Chaque année, près d’une quinzaine d’artistes occupent ces espaces de notre association, située dans le quartier de la Baraque à Louvain-la-Neuve. Qu’ils·elles soient professionnel·les ou amateur·es, les artistes ont la possibilité de rejoindre un des quatre espaces dédiés à la création afin d’y développer des projets artistiques. L’atelier 7, réaménagé récemment, permet aux artistes aux pratiques plus volumineuses de travailler dans un grand atelier lumineux avec un accès direct à une petite cour extérieure. L’atelier 6 offre un espace chaleureux et favorisant les échanges à trois ou quatre artistes tout en garantissant à chacun un espace de travail personnel. L’atelier 3 permet à un duo ou une personne seule de s’installer dans un petit local cosy. Enfin, le clos-lieu, peut être adapté aux pratiques sonores, les fenêtres peuvent également être totalement occultées pour effectuer des projections, par exemple.

Des profils artistiques variés
Proche du concept de coworking, les espaces sont mis à disposition annuellement (de début octobre à fin septembre de l’année suivante) et permettent aux artistes de développer leurs projets artistiques dans un cadre propice aux échanges. Chaque artiste, dit artiste in situ, délimite sa zone de travail en fonction de ses besoins et moyennant une contribution financière. D’une année à l’autre, les profils des créateurs peuvent varier. La diversité des techniques représentées est d’ailleurs encouragée. Cette année, l’atelier 7 compte un sculpteur sur bois, une sculptrice et un collectif de cinq céramistes. L’atelier 6 compte un peintre, un auteur de BD et deux artistes pluridisciplinaires. Le clos-lieu accueille deux musiciens et l’atelier 3 des photographes.

Devenir artiste in situ aux Ateliers d’art de la Baraque
Pour rejoindre un de ces espaces, rien de plus simple, il suffit de remplir un formulaire en ligne avant le 31 mai. Les réponses aux candidat·es seront envoyées le 10 juin. La sélection s’opère selon une série de critères, dont notamment l’espace de travail nécessaire, la compatibilité avec les autres pratiques, la diversité des pratiques et les motivations des candidat·es. Une fois sélectionné·e, l’artiste s’installe et évolue de manière autonome dans son espace, en prenant soin à la cohabitation avec les autres au sein de l’espace de travail, et au sein du bâtiment en général.

À propos des Ateliers d’art de la Baraque
En dehors de la mise à disposition d’espaces pour artistes, les Ateliers d’art de la Baraque, en tant que Centre d’expression et de créativité, proposent des ateliers, stages et projets artistiques pour enfants et adultes. Les disciplines artistiques actuellement pratiquées sont la céramique, la sérigraphie textile, le collage, la danse contemporaine et les techniques d’impression (gravure, sérigraphie). Un atelier de chorale sera mis en place la prochaine saison. Pour en savoir plus, rendez-vous sur notre site internet, compte Facebook ou Instagram.

Quoi ? Un espace partagé de travail et de création
Où ? Ateliers d’art de la Baraque, Rue des Artisans,1 à Louvain-la-Neuve
Quand ? Du 1er octobre 2021 au 30 septembre 2022
Pour qui ? Des artistes travaillant principalement dans le domaine des arts plastiques et visuels
Comment faire ? Remplir le formulaire en ligne avec vos coordonnées complètes, vos projets, votre méthode de travail et vos motivations
Date limite de réception de candidatures : 31 mai 2021
Date limite des réponses aux candidat·es : 10 juin 2021
Lien vers le formulaire – cliquez ici

Contact: Fanny Hancisse, coordinatrice
location@ateliers-la-baraque.be

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APPEL À PARTENAIRE | Un parcours artistique

APPEL À PARTENAIRE | Un parcours artistique 772 614 Imène Mecellem

Parmi ses projets de cirque social, Cirqu’Conflex a choisi de mettre en place en septembre un atelier de multicirque pour personnes adultes porteuses d’un handicap mental léger.

L’association souhaite faire un partenariat avec une structure afin de monter ensemble un projet cohérent et adapté à ce type de public.

Le financement du projet serait pris en charge par Cirqu’Conflex.

Explication du projet :
. Un atelier multicirque pour personnes adultes en situation de handicap mental, autonomes ou accompagnées.
. Les participants approcheront les techniques de cirque : équilibre sur objets (tonneau, rolla bolla, fil de fer, boule), jonglerie et manipulation (foulards, balles, bolas, hula hoop) et aérien (trapèze et tissu).
. Ces techniques permettent d’affiner les possibilités motrices, la conscience corporelle et la perception spatio-temporelle, en prenant du plaisir et en améliorant son estime de soi.
. Grâce à des jeux de coopération, les participants nourrissent la création collective avec leur imaginaire, tout en développant une expression qui leur est singulière.
. L’atelier a lieu chaque mardi, hors vacances scolaires, de 10h à 12h.
. Il se déroule dans nos locaux à l’Espace 16 Arts, Rue Rossini 16, 1070 Anderlecht (Accessibilité | Tram : 81 arrêt Conseil –
Métro : Lignes 2 et 6 arrêt Clémenceau – À pied : À dix minutes de la Gare du Midi).

Si ce projet vous parle ou si votre public pourrait être intéressé, n’hésitez pas à contacter Caroline Detroux : caroline.detroux@cirqu-conflex.be

CUBE | Inspiration – Quatrième dimension

CUBE | Inspiration – Quatrième dimension 2374 1252 Imène Mecellem

14 | Cubes de Charles Prayez

« Quand je suis entrée, il y a un mois, dans l’atelier de Charles Prayez, j’ai été étonnée de ne voir ni toiles, ni gravures, ni dessins en gestation, mais des tiges métalliques dont plusieures étaient assemblées. J’ai posé des questions, à commencer par « Que vas-tu faire de ces tiges ? »
Il m’a répondu qu’il travaillait sur la quatrième dimension en réalisant de petits modules avec des fers soudés et qu’ainsi, il tentait de rendre sensible notre rapport au temps et à l’espace.
« Mon point de départ, c’est le cube. J’ai fabriqué une cinquantaine des petits modules cubiques. Chacun de ces modules est un cube déformé mais en réalité, c’est toujours un cube. Il y a 256 combinaisons possibles… et même plus, à l’infini ».
Il m’a proposé alors de regarder attentivement en me déplaçant de gauche à droite et, soudain, sous mes yeux étonnés, un cube, en effet, est apparu.
« C’est une rencontre entre toi et le cube à la faveur de ton mouvement », me dit-il. Le cube n’a pas disparu du fait de sa déformation. Il est, pourrait-on dire évadé ou fugitif.
Si on veut le revoir, il faut être là au bon endroit et au bon moment.
J’y travaille depuis deux ans. Mon intention est de faire percevoir que nous vivons dans un univers en mouvement.
D’inviter à un autre regard, de semer le doute sur la notion de réel. De montrer que notre vision des choses est soumise à l’aléatoire ».
Michèle Vilet, écrivaine, dans l’atelier de l’artiste en 2007

Charles Prayez est né à Antoing en 1937. Il fut élève et ensuite professeur de communication visuelle à St-Luc Tournai de 1960 à 1992 et à l’I.H.E.C.S. de 1974 à 1992.
Dans ses recherches sur la quatrième dimension, pour sa perfection, il choisit le cube comme volume de départ et sans cesse recherche les formes qu’il peut prendre dans de multiples perspectives, métamorphoses, déformations et reformations approchant ainsi un autre façon de voir ce cube dans ce qu’il appelle sa quatrième dimension, à découvrir dans la première vidéo ci-dessous. Des possibilités de formes à l’infini, toutes différentes et pourtant d’une origine semblable …

« Notre cerveau peut encore construire un tas de réalités inexplorées, et vos travaux prouvent que derrière le concept apparemment simple du Cube on peut découvrir bien des formes originales. Tout comme je me suis souvent demandé pendant combien de temps on pourrait comparer des mélodies musicales nouvelles, je ne peux pas vous dire combien de nouvelles manières on pourra observer le cube, et vos œuvres ajoutent un point de vue que je ne connaissais pas et qui contribue à façonner le concept de cube qui sera toujours inachevé.
François Lo Jacomo, agrégé de mathématiques et auteur du livre « visualiser la quatrième dimension ».

Sources :
La 4ème Dimension de Charles Prayez – vidéo : cliquez ici
Art dans la Ville / Charles Prayez : La 4ème dimension : cliquez ici
Exposition Cube : cliquez ici
Une exposition rétrospective pour les 80 ans de Charles Prayez : cliquez ici
Livre « Visualiser la quatrième dimension » Des images perçues dans les miroirs…à la construction des objets mathématiques de Francois Lo Jacomo : cliquez ici


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Découvrez notre catalogue de formations

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Notre nouveau catalogue est enfin prêt ! Explorez les 30 modules que nous vous proposons et que vous pourrez commander pour vos équipes ! N’hésitez pas à prendre contact avec nous pour toute question ou suggestion : bonjour@culture-plus.be

CUBE | Inspiration – Boites à miroirs

CUBE | Inspiration – Boites à miroirs 2374 1252 Imène Mecellem

13 | Infinity Mirror Rooms de Yayoi Kusama

Prêtresse d’un art total, hypnotique et coloré, la Japonaise Yayoi Kusama (née en 1929) est connue dans le monde entier pour ses impressionnantes installations immersives. Elle est également une figure emblématique des années hippies. Touchée par un trouble obsessionnel, elle décline les pois à l’infini, envahissant entièrement l’espace. L’artiste, à la personnalité excentrique, a aussi marqué les années 1960 avec ses performances liées à la nudité et à la liberté de jouir de son corps. Depuis 1973, elle vit dans un hôpital psychiatrique au Japon et continue de créer des œuvres abstraites marquées par le principe de l’accumulation.

Les salles de miroir de Yayoi Kusama sont devenues synonymes de son extraordinaire popularité actuelle. Les rapports de ses récentes expositions présentent inévitablement des descriptions de foules faisant la queue pendant des heures pour apercevoir le plus petit aperçu de ces créations séduisantes, même si les heures de visionnage sont limitées – souvent à moins d’une minute – pour répondre à la demande sans précédent de la vision artistique de Kusama. Les œuvres miroir de Kusama sont en effet fascinantes, mais bien qu’elles soient au cœur de sa renommée publique actuelle, elles ont, comme le reste de sa pratique, une longue histoire.

Les œuvres originales en miroir de Kusama ont été créées au cours de la décennie intensément inventive qui a suivi son arrivée à New York en tant qu’artiste de 29 ans en 1958. C’est là que les petites aquarelles aux influences surréalistes produites au début de sa carrière au Japon ont grandi. dans d’immenses toiles abstraites. Exécutées à l’huile avec une palette extrêmement restreinte, ces peintures se composaient de minuscules boucles qui s’accumulaient en «filets» qui recouvraient la toile d’un bord à l’autre. Ces œuvres ont pris de l’ampleur, couvrant à un moment donné un mur de dix mètres de long, signalant que la surface de la toile n’était plus suffisante pour l’ambition artistique de Kusama. Elle est ensuite passée à la sculpture, fixant des protubérances cousues et rembourrées qu’elle appelait “ phalli ” à toutes sortes d’objets du quotidien, comme si les boucles avaient pris une forme tridimensionnelle et recouvraient toutes les surfaces imaginables.

Présenté pour la première fois en novembre 1965, Infinity Mirror Room Phalli’s Field utilisait des miroirs pour élargir considérablement l’espace que les phallus pourraient potentiellement occuper. En construisant une petite pièce avec quatre murs en miroir, elle a créé l’illusion d’un espace sans fin, les objets à l’intérieur semblant se multiplier à l’infini. Entourant, désorientant et séduisant son public, l’œuvre a été une étape importante pour l’artiste. Non seulement son effet perceptif était profond, mais il réalisa le désir de Kusama de visualiser l’infini, tout en amplifiant puissamment ses concepts fondamentaux de répétition et d’accumulation.

La suite > Reuben Keehan présente un historique des salles infinies de Kusama 

Sources :

Site officiel de Yayoi Kusama 
Yayoi Kusama à Beaubourg – se perdre dans l’infini des miroirs 
Présentation à Nancy en 2017 
Les « Lucioles sur l’eau » de Yayoi Kusama – la magie de l’univers dans une capsule 
Vidéo – Yayoï Kusama au Musée des Beaux-Arts de Nancy en 2017. Œuvre intitulée « Pièce avec une infinité de miroirs et de lucioles sur l’eau » (2000) :

Petit clin d’œil à @Sylvie-Anne


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